Dans le cadre de sa politique Eau, Guingamp-Paimpol Agglomération, consciente de l’importance de la préservation et de la restauration de la qualité de l’eau, intervient sur le territoire pour accompagner et conseiller au mieux les différents publics….
… dans le cadre des recommandations des SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) qui couvrent le territoire : Argoat-Trégor-Goëlo (bassins versants du Leff, Trieux, Jaudy-Guindy-Bizien, ruisseaux côtiers de Plouézec à Plourivo), Baie de Lannion (bassin versant du Léguer), SAGE Aulne (bassins versants de l’Aulne et de l’Hyères), SAGE Blavet (bassin versant du Haut Blavet).
A noter : Le SAGE décline à l’échelle d’un bassin versant des orientations en matière de qualité de l’eau et des milieux aquatiques, de prélèvements d’eau dans les cours d’eau ou dans les ressources souterraines…, que les collectivités locales doivent mettre en œuvre.
Il est élaboré par une Commission locale de l’eau (CLE) qui comprend des représentants de l’État, des collectivités locales et des usagers (associations de consommateurs, et/ou de protection de l’environnement, de pêche, kayakistes, riverains…).
Pour l’ensemble de ses actions, l’Agglomération est accompagnée et soutenue financièrement par le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Départemental des Côtes d’Armor, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Elle bénéficie également de fonds européens.
Dans le cadre de la reconquête de la qualité de l’eau sur le territoire, le SAGE Argoat-Trégor-Goëlo a pris différentes dispositions dont la réalisation des profils de vulnérabilité des zones conchylicoles et des sites de pêche à pied.
L’agglomération a lancé au printemps dernier une étude dans l’Estuaire du Trieux et en Baie de Paimpol. Cette étude est divisée en 3 phases :
Les Comité Technique et Comité de pilotage se réuniront pour la première fois, respectivement en octobre et en novembre.
Dans le cadre de la gestion des cours d’eau et des zones humides (milieux aquatiques), l’agglomération réalise :
Nichée juste derrière la gare de Guingamp, en contrebas, la vallée de Cadolan s’est refait une beauté. Jardin public repensé, berges du ruisseau du Kergré réaménagées… le contraste est saisissant…
Ce projet, initié par le Syndicat Mixte Environnemental du Goëlo et de l’Argoat (SMEGA) aujourd’hui intégré à l’agglomération, est le fruit de plusieurs années de travail. Les aménagements de cet écrin de verdure visent à limiter les risques d’inondation des zones proches du cours d’eau, améliorer la qualité des milieux aquatiques et développer la biodiversité (faune et flore) associée au ruisseau et aux zones humides qui y sont liées.
Un autre objectif visé est celui du développement de l’offre de circuit pour les modes actifs (piétons et vélos) au coeur de l’aire urbaine pour relier des quartiers d’habitat avec le centre-ville.
Ce projet a fait l’objet d’un travail en collaboration avec le Centre Social de la Ville de Guingamp, qui a permis d’informer et d’associer les habitants des quartiers riverains tout au long du chantier.
Les travaux réalisés illustrent de façon très concrète la politique de l’agglomération sur l’excellence environnementale : remplacement des réseaux d’assainissement, remodelage de la vallée avec notamment de nouveaux cheminements, création de ponts et passerelles et de nouvelles plantations, remise à ciel ouvert et reprofilage du cours d’eau pour lui permettre de retrouver son lit naturel. En effet, le ruisseau du Kergré, busé depuis les années 60-70 sur toute la longueur de la vallée, a retrouvé l’air libre.
Ces travaux, d’un montant total de 840 000 €, ont bénéficié de subventions de la Région et du Département. Les travaux pilotés par l’agglomération devraient s’achever au printemps. Puis, l’installation d’équipements de loisirs et de mobilier urbain sera assurée par les villes de Guingamp et Ploumagoar.
Guingamp-Paimpol Agglomération, propriétaire de la pisciculture de Tréméven*, a procédé aux travaux d’arasement du déversoir du moulin du Lieutenant, ouvrage hydraulique des lieux, en juillet dernier. Leff Armor Communauté procèdera, pour sa part, aux travaux d’aménagement paysager en septembre-octobre.
Suite à l’arrêt de la pisciculture, l’endroit étant devenu une friche industrielle, le déversoir, désormais inutile, a dû être démoli à la demande de l’État. En outre, ce type d’ouvrages créant des retenues d’eau et des barrières infranchissables pour les poissons migrateurs (dont les populations sont en fort déclin), leur effacement contribue à la biodiversité (faune et flore) des cours d’eau.
Le projet a été mené conjointement entre l’agglomération, la mairie de Tréméven et Leff Armor Communauté, afin de valoriser le site et son patrimoine. La suppression du déversoir, financée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Conseil départemental des Côtes d’Armor, permet à la rivière, le Leff, de s’écouler de nouveau naturellement et de retrouver un cours d’eau vivant. Depuis les travaux, trois zones de frayères potentielles pour les saumons sont apparues.
La phase d’aménagement paysager permettra, quant à elle, aux habitants de bénéficier d’un vaste espace de loisirs avec notamment la végétalisation de la parcelle, la plantation d’arbres fruitiers et un cheminement de long du Leff.
* Historiquement, l’installation fut acquise par la Communauté de Communes Paimpol-Goëlo (une des sept communautés qui a fusionné pour créer Guingamp-Paimpol Agglomération) dans le cadre du périmètre de protection de la prise d’eau de Moulin Bescond à Yvias.
Paysage de champs, vergers, prés enclos par des levées de terre portant des haies ou des rangées d’arbres qui marquent les limites de parcelles, le bocage joue un rôle important dans la protection des sols et des cultures :
Guingamp-Paimpol Agglomération met en place plusieurs actions :
La loi Labbé, du 6 février 2014, vise à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national.
En effet, depuis le 1er janvier 2017, les collectivités locales (dont les communes) n’ont plus le droit de traiter chimiquement une grande partie des espaces publics. Seuls les cimetières sans vocation touristique et les terrains de sport clos sans accès libre au public pouvaient encore faire l’objet d’un traitement chimique.
Depuis le 1er janvier 2019, les produits chimiques de traitement sont interdits de vente, de détention et d’utilisation aux particuliers.
Et, depuis le 1er juillet 2022, suite à l’arrêté du 15 janvier 2021 – extension de la loi Labbé, les produits phytosanitaires* sont interdits dans tous les lieux de vie publics et privés, les jardins et espaces verts, mais également les cimetières ou les terrains de sports.
Cette règlementation ne sera applicable qu’à compter du 1er janvier 2025 pour les terrains de grand jeux, hippodromes, golfs…etc. pour lesquels aucune solution technique alternative ne permet d’obtenir la qualité requise dans le cadre des compétitions officielles.
* : sauf les produits de biocontrôle, à faibles risques ou utilisables en agriculture biologique
En savoir plus ici ➡ www.legifrance.gouv.fr
Le programme d’actions visant à restaurer et préserver la qualité de l’eau et des milieux naturels, mené par Guingamp-Paimpol Agglomération à destination des communes passe par un outil principal : la Charte communale pour une gestion durable de l’eau.
La charte comprend trois volets :
Une évaluation biennale est réalisée.
Le résultat permet de classer les communes en fonction (pour le volet 1 : niveau 0 à 5, 5 = zéro phyto), notamment de la suppression de l’utilisation des pesticides (produits phytosanitaires).
La gestion et l’entretien des espaces publics de manière durable et sans impact pour la qualité de notre environnement passe par différentes voies.
Démonstration organisée à Coadout en septembre 2020 par l’Agglomération, dans le cadre de l’accompagnement des communes sur les solutions alternatives aux produits phytosanitaires.
L’acceptation de la végétation spontanée est la solution la plus simple pour limiter le désherbage. Il est important d’effectuer un travail de sensibilisation auprès des particuliers. Cela peut aussi passer par la végétalisation, fleurissement, des pieds de murs dans les secteurs urbanisés.
Il existe de nombreuses techniques de désherbage alternatif au traitement chimique : manuel, mécanique ou thermique. Mais ces techniques sont souvent pénibles (manuel) ou alors consommatrices d’énergie avec un impact non négligeable sur l’environnement.
Le choix du type d’aménagement des zones urbanisées est donc un facteur primordial pour limiter les contraintes d’entretien ensuite. Un aménagement urbain « bien pensé » doit permettre de limiter au strict minimum les besoins d’entretien ultérieur, dont le désherbage.
Avec la démarche régionale « Entretenir au Naturel », en plus de l’accompagnement des communes, un travail partenarial a été réalisé avec les distributeurs de produits phytosanitaires (désherbants…) du territoire pour que l’information sur les pesticides et sur les changements de pratiques apparaisse plus clairement dans les lieux de vente. Un travail a été également engagé auprès des paysagistes intervenants chez les particuliers, pour l’entretien et l’aménagement des jardins privés.
En 2015, le Conseil Départemental des Côtes d’Armor a fait évoluer le concours de fleurissement destinés aux communes, qui existe depuis des décennies.
Le concours a été remplacé par un accompagnement technique des communes, pour les aider, notamment, à renforcer le lien social et à développer le jardinage au naturel.
Découvrez le guide technique à l’usage des communes « Aménager durablement avec le végétal », accompagnement des communes par le CD22.
L’Agglomération apporte son appui technique pour la promotion départementale d’un embellissement respectueux de l’eau et de l’environnement.
En savoir plus ➡ cotesdarmor.fr/departement-fleuri
A Guingamp-Paimpol Agglomération, Louargat et Pontrieux, 2 des 9 communes costarmoricaines avec la plus haute distinction des « Villes et Villages Fleuris », villes 4 fleurs
Domaine départemental de la Roche Jagu à Ploëzal, labélisé Jardin remarquable et Ecojardin