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La faune et la flore

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Animaux et plantes de l’Agglomération

Le territoire de l’agglomération est riche d’espaces naturels diversifiés et interconnectés par un important maillage de haies bocagères et de cours d’eau. L’alternance de ces milieux terrestres et aquatiques, tantôt ouverts, tantôt fermés, offre de nombreuses possibilités d’installation à une faune et une flore variées. Les espaces urbanisés accueillent également une biodiversité parfois insoupçonnée. Voici quelques espèces que l’on peut observer sur le territoire intercommunal.

Le territoire de l’agglomération concentre près de 9 620km de haies bocagères et 15 300ha de bois protégés, autant de zones de refuge ou d’alimentation pour de nombreuses espèces dont une partie au moins de leur cycle de vie dépend des espaces boisés.

 

Parmi celles-ci :

  • Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)
  • Carabe violet (Carabus violaceus)
  • Escargot de Quimper (Elona quimperiana)
  • Salamandre tâchetée (Salamandra salamandra)
  • Pic épeiche (Dendrocopos major)
  • Pic noir (Dryocopus martius)
  • Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus)
  • Ecureuil roux (Sciurus vulgaris)
  • Martre (Martes martes)
  • Chevreuil (Capreolus capreolus)
  • Cerf élaphe (Cervus elaphus)
  • Sureau noir (Sambucus nigra)
  • Fusain d’Europe (Euonymus europaeus)
  • Fragon faux-houx (Ruscus aculeatus)

Si les cultures sont bien ancrées dans le paysage costarmoricain, l’agglomération compte également de nombreux espaces ouverts tels que les landes ou les prairies riches d’une biodiversité spécifique.

Parmi celles-ci :

  • Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus)
  • Busard Saint-Martin (Circus cyaneus)
  • Alouette des champs (Alauda arvensis)
  • Lézard vivipare (Zootoca vivipara)
  • Coronelle lisse (Coronella austriaca)
  • Paon du jour (Aglais io)
  • Machaon (Papilio machaon)
  • Lièvre d’Europe (Lepus europaeus)
  • Bruyère cendrée (Erica cinerea)
  • Orchis bouffon (Anacamptis morio)
  • Orchis mâle (Orchis mascula)
  • Chrysanthème des moissons (Glebionis segetum)
  • Coquelicot (Papaver rhoeas)
  • Lotier corniculé (Lotus corniculatus)
  • Linaire commune (Linaria vulgaris)
  • Mauve musquée (Malva moschata)

Un important réseau de cours d’eau sillonne le territoire et abrite les sources de plusieurs rivières majeures comme Le Trieux, le Jaudy et le Guindy qui se jettent dans la Manche, et l’Aulne et le Blavet qui filent vers l’Atlantique. Ce réseau est accompagné par de nombreuses zones humides particulièrement riches en espèces animales et végétales.

 

Parmi celles-ci :

  • Loutre d’Europe (Lutra lutra)
  • Martin pêcheur d’Europe (Alcedo atthis)
  • Couleuvre helvétique (Natrix helvetica)
  • Triton palmé (Triturus helveticus)
  • Triton marbré (Triturus cristatus)
  • Grenouille rousse (Rana temporaria)
  • Mulette perlière (Margaritifera margaritifera)
  • Damier de la Succise (Euphydryas aurinia)
  • Saumon Atlantique (Salmo salar)
  • Anguille européenne (Anguilla anguilla)
  • Truite fario (Salmo trutta)
  • Grande alose (Alosa alosa)
  • Lamproie marine (Petromyzon marinus)
  • Narthécie des marais (Narthecium ossifragum)
  • Droséra ou rossolis (Drosera sp.)
  • Sphaignes (Sphagnum sp.)

Le littoral de l’agglomération est marqué par une côte rocheuse qui alterne entre falaises, cordons de galets, estrans sableux, îlots et récifs plus au large. Il est le support d’une biodiversité adaptée aux contraintes de vent, de courants marins et de salinité.

 

Parmi celles-ci :

  • Huitrier pie (Haematopus ostralegus)
  • Aigrette garzette (Egretta garzetta)
  • Bernache cravant (Branta bernicla)
  • Tadorne de Belon
  • Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis)
  • Grand dauphin (Tursiops truncatus)
  • Dauphin de Risso (Grampus griseus)
  • Phoque gris (Halichoerus grypus)
  • Requin-taupe commun (Lamna nasus)
  • Emissoles (Mustelus sp.)
  • Raies (Raja sp.)
  • Thon rouge
  • Obione (Halimione portulacoides)
  • Chou marin (Crambe maritima)
  • Zostère marine (Zostera marina)
  • Zostère naine (Zostera noltei)

La biodiversité trouve naturellement sa place en ville, sur les murs, dans les greniers, les clochers ou les granges, pourvu qu’elle trouve les ressources nécessaires à sa survie.

Parmi celles-ci :

  • Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)
  • Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)
  • Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
  • Hirondelle rustique (Hirundo rustica)
  • Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)
  • Martinet noir (Apus apus)
  • Chouette effraie (Tyto alba)
  • Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
  • Ombilic de Vénus (Umbilicus rupestris)
  • Doradille de Billot (Asplenium billotii)
  • Ruine de Rome ou linaire cymbalaire (Cymbalaria muralis)

Vous pouvez partager vos observations sur les plates-formes naturalistes dédiées.

Par exemple : Faune Bretagne, Obs en mer

Et pour plus d’informations, vous pouvez vous rapprocher des associations naturalistes qui œuvrent sur le territoire de l’agglomération et participent activement à l’acquisition et à la diffusion des connaissances sur les espèces :

Les espèces exotiques envahissantes

Une espèce invasive, ou exotique envahissante, est une espèce introduite par l’homme, volontairement ou non, qui a une très bonne capacité de propagation et qui menace la biodiversité locale et l’environnement là où elle s’est naturalisée. Elle peut causer des problèmes écologiques et économiques plus ou moins graves pour la population et l’environnement.

En savoir plus ici ➡ www.guingamp-paimpol-agglo.bzh/environnement/especes-invasives/

Le frelon asiatique a un fort impact sur la biodiversité et l’apiculture. La prédation des pollinisateurs et la recherche de sucre, peuvent aussi impacter les productions fruitières, notamment cidricoles en Bretagne.

Les frelons asiatiques ont besoin de protéines animales pour nourrir leurs larves. Ils vont les trouver chez les abeilles, mais également sur le poisson ou des cadavres d’animaux.

C’est un enjeu de santé et de sécurité publique :

  • Les frelons asiatiques peuvent attaquer en groupe pour protéger leur nid.
  • De plus en plus d’accidents liés au frelon asiatique sont observés (des attaques sont également signalées sur des animaux : canins, félins, équidés, bovins…).

Pour préserver l’entomofaune, ne posez jamais de pièges à frelon (non sélectifs !)

Reconnaitre le frelon asiatique

Frelon asiatique - Espèce invasiveDe dominante noire, le frelon asiatique possède un anneau jaune/orangé sur le 4ème segment de l’abdomen.
Il a également des pattes très jaunes.

Que faire lors de la découverte d’un nid de frelons asiatiques ?

  1. Ne pas engager une destruction seul au risque de vous mettre en danger et de rater l’intervention. Une mauvaise destruction d’un nid peut engendrer une inefficacité (une fondatrice non détruite sera amenée à recréer un nouveau nid) ou une attaque collective des frelons pour défendre leur nid.
  2. Mettre en place un périmètre de sécurité limitant l’accès autour du nid.
  3. Ne pas effectuer d’activités qui pourraient les déranger.
  4. Contacter votre mairie pour la destruction du nid.

Face aux nuisances que représente le frelon asiatique, un programme départemental a été initié. L’objectif est de limiter les nuisances et les dégâts sur l’apiculture, l’environnement et la santé/sécurité publique.

Guingamp-Paimpol Agglomération est engagée dans la lutte contre le frelon asiatique sur l’ensemble de son territoire notamment dans le cadre de son partenariat avec la FGDON 22 (Fédération départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles des Côtes d’Armor). Les mairies conservent la compétence de la lutte.

En savoir plus sur le frelon asiatique ➡ https://frelonasiatique.mnhn.fr/