Le territoire de l’agglomération est riche d’espaces naturels diversifiés et interconnectés par un important maillage de haies bocagères et de cours d’eau. L’alternance de ces milieux terrestres et aquatiques, tantôt ouverts, tantôt fermés, offre de nombreuses possibilités d’installation à une faune et une flore variées. Les espaces urbanisés accueillent également une biodiversité parfois insoupçonnée. Voici quelques espèces que l’on peut observer sur le territoire intercommunal.
Le territoire de l’agglomération concentre près de 9 620km de haies bocagères et 15 300ha de bois protégés, autant de zones de refuge ou d’alimentation pour de nombreuses espèces dont une partie au moins de leur cycle de vie dépend des espaces boisés.
Parmi celles-ci :
Si les cultures sont bien ancrées dans le paysage costarmoricain, l’agglomération compte également de nombreux espaces ouverts tels que les landes ou les prairies riches d’une biodiversité spécifique.
Parmi celles-ci :
Un important réseau de cours d’eau sillonne le territoire et abrite les sources de plusieurs rivières majeures comme Le Trieux, le Jaudy et le Guindy qui se jettent dans la Manche, et l’Aulne et le Blavet qui filent vers l’Atlantique. Ce réseau est accompagné par de nombreuses zones humides particulièrement riches en espèces animales et végétales.
Parmi celles-ci :
Le littoral de l’agglomération est marqué par une côte rocheuse qui alterne entre falaises, cordons de galets, estrans sableux, îlots et récifs plus au large. Il est le support d’une biodiversité adaptée aux contraintes de vent, de courants marins et de salinité.
Parmi celles-ci :
La biodiversité trouve naturellement sa place en ville, sur les murs, dans les greniers, les clochers ou les granges, pourvu qu’elle trouve les ressources nécessaires à sa survie.
Parmi celles-ci :
Vous pouvez partager vos observations sur les plates-formes naturalistes dédiées.
Par exemple : Faune Bretagne, Obs en mer…
Et pour plus d’informations, vous pouvez vous rapprocher des associations naturalistes qui œuvrent sur le territoire de l’agglomération et participent activement à l’acquisition et à la diffusion des connaissances sur les espèces :
La lutte contre les plantes invasives (« plantes invasives » synonyme de « plantes exotiques envahissantes » mais différent de « plantes envahissantes » qui inclue aussi les plantes indigènes telles que le chardon des champs, le liseron…etc.).
Une plante invasive, ou exotique envahissante, est une plante introduite par l’homme, volontairement ou non, qui a une très bonne capacité de propagation et qui menace la biodiversité locale et l’environnement là où elle s’est naturalisée. Elle peut causer des problèmes écologiques et économiques plus ou moins graves pour la population et l’environnement.
Le Conservatoire National Botanique de Brest a recensé, à l’échelle du territoire breton, 29 plantes invasives avérées, 33 potentielles et 67 à surveiller.
Découvrir la liste des plantes vasculaires invasives de Bretagne ici
Exemples de plantes invasives présentes sur le territoire de Guingamp-Paimpol Agglomération : la Renouée du Japon, la Griffe de sorcière, la Balsamine de l’Himalaya, l’Herbe de la pampa, le Laurier-palme…
Guingamp-Paimpol Agglomération, dans le cadre de sa lutte contre les plantes invasives, accompagne les communes :
Un travail est mené par la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON) Bretagne contre 4 plantes invasives dangereuses pour la santé : l’Ambroisie à feuille d’armoise, le Raisin d’Amérique, la Berce du Caucase et le Datura stramoine. Pour faire face à ce problème de santé publique, cette lutte est soutenue, financée par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
L’Agglomération participe à cette démarche initiée par la FREDON et l’ARS, à travers un réseau d’observateur à l’échelle du territoire en travaillant avec les communes, les professionnels du paysage, les chantiers d’insertion…
Découvrir les plaquettes d’information de la FREDON Bretagne : plantes invasives, envahissantes et parasites réglementés ici ➡ www.fredon-bretagne.com/plaquette-dinformation
Le frelon asiatique a un fort impact sur la biodiversité et l’apiculture. La prédation des pollinisateurs et la recherche de sucre, peuvent aussi impacter les productions fruitières, notamment cidricoles en Bretagne.
Les frelons asiatiques ont besoin de protéines animales pour nourrir leurs larves. Ils vont les trouver chez les abeilles, mais également sur le poisson ou des cadavres d’animaux.
C’est un enjeu de santé et de sécurité publique :
Pour préserver l’entomofaune, ne posez jamais de pièges à frelon (non sélectifs !)
De dominante noire, le frelon asiatique possède un anneau jaune/orangé sur le 4ème segment de l’abdomen.
Il a également des pattes très jaunes.
Face aux nuisances que représente le frelon asiatique, un programme départemental a été initié. L’objectif est de limiter les nuisances et les dégâts sur l’apiculture, l’environnement et la santé/sécurité publique.
Guingamp-Paimpol Agglomération est engagée dans la lutte contre le frelon asiatique sur l’ensemble de son territoire notamment dans le cadre de son partenariat avec la FGDON 22 (Fédération départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles des Côtes d’Armor). Les mairies conservent la compétence de la lutte.
En savoir plus sur le frelon asiatique ➡ https://frelonasiatique.mnhn.fr/